Ce mois d’avril marque le 10e anniversaire du Bureau de la gestion des conflits (BGC).
Pour ceux et celles d’entre vous qui ne connaissent peut-être pas bien ses services, le BGC travaille en collaboration avec les employés et la direction pour bâtir un milieu de travail inclusif et respectueux. Son but est de permettre aux gens de gérer efficacement les conflits. Le BGC opère dans les cinq régions et à l’administration centrale ou il a offert au cours des dix dernières années, un espace neutre pour être écouté et compris, et a permis de créer des liens plus solides entre les gens.
En contemplant l’évolution du BGC, Jacques Vanasse, directeur général par intérim de la Direction des valeurs, de l’intégrité et de la gestion des conflits, a déclaré qu’au début, le Bureau n’offrait que des services de gestion des conflits de base : consultations, médiations, encadrement pour la gestion des conflits et interventions de groupe. Au fil des ans, les services offerts se sont étendus pour inclure de la formation sur divers sujets, comme le leadership, la rétroaction et la courtoisie, pour n’en nommer que quelques-uns. Un élément clé est que les services du BGC ont toujours étés et seront toujours confidentiels, impartiaux, volontaires et non antagonistes.
Jacques a fait remarquer que, au cours des années, le BGC a acquis reconnaissance et crédibilité non seulement en tant que prestataire de services, mais aussi en tant que partenaire dans la création et le maintien d’environnements de travail sains. Il a fallu créer de nouveaux postes dans les bureaux régionaux pour répondre à l’augmentation de la demande. Le rapport annuel national du BGC a constamment démontré un surcroît de demandes pour ses services.
Paulette Belliveau et Caroline Breau, deux conseillères principales du BGC de la région de l’Atlantique, ont souligné que le Bureau a étendu sa prestation de services au-delà du SCC et a établi des partenariats avec d’autres ministères et organismes fédéraux et des services communautaires. « Au début, le Bureau était une option pour résoudre les conflits au travail, mais depuis, il est reconnu comme ayant contribué à un milieu de travail sain, respectueux et inclusif », explique Paulette, qui travaille comme conseillère du BGC depuis sa création il y a dix ans.
Alma Ianiro, conseillère principale du BGC à l’administration centrale, affirme qu’elle considère la confiance que les gens placent dans le Bureau comme l’une de ses plus grandes réalisations. Ceux qui font appel au BGC sont en mesure de faire part de leurs inquiétudes et de leurs défis sans craindre d’être jugés. « Le conflit est inévitable dans tout milieu de travail. Ce n’est pas toujours une mauvaise chose en soi — ou du moins, cela n’a pas forcément besoin de l’être. La façon dont quelqu’un fait face à la situation est primordiale. Souvent, un comportement défensif s’installe et entraîne une rupture de la communication. Cependant, si le conflit est géré de manière constructive, il peut renforcer l’unité et affermir les relations. En bout de ligne, cela a un effet positif sur notre santé, notre moral et notre productivité » dit-elle. Elle ajoute que le BGC vise à permettre aux gens de voir le conflit comme une occasion d’apprendre et à responsabiliser les parties, « nos services les aident à prendre la situation en main et à en tirer des leçons. »
Lorsqu’on lui demande ce que les gens seraient surpris d’apprendre sur le Bureau, Amanda Tirschman, conseillère principale du BGC de la région du Pacifique, déclare que « la plupart des gens sont étonnés de découvrir que nous procédons à si peu de médiations, ... la médiation n’est en fait qu’un des nombreux services que nous offrons. Dans la région du Pacifique, le service que nous offrons le plus, c’est l’accompagnement en situation de conflit. Généralement, les gens veulent gérer la situation eux‑mêmes et ont besoin de conseils sur la meilleure manière de le faire. Ils recherchent des outils et des stratégies, et peuvent parfois trouver utile d’avoir recours à une personne neutre qui peut les aider à apaiser une forte réaction émotionnelle, souvent négative. »
Maureen Gauci et Melonee Dowdall, conseillères de la région de l’Ontario, ont fait remarquer que leurs clients sont souvent surpris par l’étendue des compétences, des connaissances et de l’expérience des conseillers du BGC. Pour reprendre les paroles d’un client : « ... nos médiateurs sont souvent ce que nous pouvons attendre de mieux d’un groupe de professionnels interdisciplinaires regroupés dans une seule profession. Nous attendons d’eux qu’ils excellent non seulement dans un domaine, mais dans tous. Et par-dessus tout, nous ne nous attardons pas souvent à réfléchir à l’importance de leur travail. Tout se passe en silence à l’arrière-plan. J’en suis venu à vraiment comprendre combien c’est important; non seulement cela permet d’économiser de l’argent, du temps et des ressources, mais cela sert surtout à aider les gens ».
Le BCG à l’intention de mettre l’accent sur une gestion proactive des conflits au cours des dix prochaines années d’après Alma Ianiro. Il continuera de jouer un rôle de premier plan en offrant son expertise, des outils, de la formation et des services de qualité pour aider les employés du SCC à gérer les conflits de manière collaborative et à établir des relations de travail saines.
Jacques Vanasse a indiqué qu’il aimerait que le BGC continue à établir des partenariats, fournir des services de base en matière de gestion des conflits et élargir le rôle du Bureau au sein de l’organisme afin que « le BGC soit un instigateur de la création et du maintien de milieux de travail respectueux au SCC ».
Commentaires
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