Avoir l’audace de changer les choses

Reportages

Le SCC est chanceux d’avoir une équipe de direction dynamique composée de femmes formidables et inspirantes. Ce mois-ci, en l’honneur de la Journée internationale des femmes (le 8 mars), le Secteur des délinquantes a organisé une activité de discussion mettant en lumière trois intervenantes qui font preuve d’audace tout en aidant à façonner un monde professionnel meilleur pour les femmes et un monde prônant l’égalité des sexes. 

 

Le groupe se composait de Nathalie Dufresne-Meek, directrice générale par intérim, Relations de travail et gestion du milieu de travail, Kimberley Gibner, directrice générale par intérim, Direction des enquêtes sur les incidents, et Kelly Hartle, directrice générale, Secteur des délinquantes. Chacune a enrichi pas sa grande expérience et l’abondance de ses connaissances la discussion animée qui portait sur des questions d’égalité des sexes, d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et de leadership inclusif positif.  

 

Kim Gibner a entamé la conversation en décrivant l’audace qu’il lui a fallu pour arriver au SCC en provenance d’un poste d’avocat au ministère de la Justice. Elle a expliqué que loin d’attendre qu’une occasion se présente, elle a demandé de façon proactive à avoir la possibilité de démontrer au leadership du SCC sa capacité à contribuer de manière significative à l’organisme et a fait ressortir l’expertise dont elle a fait part. Comme elle le mentionnait, il importe que les femmes ne soient pas « remarquables en silence », qu’elles se voient plutôt comme des personnes extraordinaires qui apportent des compétences et des aptitudes précieuses à un rôle, et qu’elles n’hésitent pas à solliciter les occasions qu’elles briguent. Kim Gibner a également évoqué la capacité impressionnante des femmes à mener plusieurs tâches de front en trouvant quotidiennement un équilibre entre leurs nombreuses responsabilités dans la vie tant personnelle que professionnelle.

 

Selon Nathalie Dufresne-Meek, avoir de l’audace signifie sortir de sa zone de confort pour accepter une nouvelle possibilité de gestion stimulante dans une nouvelle ville, éloignée des commodités de chez soi. Lorsqu’elle travaillait à la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail, Nathalie a assumé un rôle de gestion dans le cadre duquel elle supervisait des employés ayant 20 ans de plus qu’elle, qui possédaient 20 à 30 années d’expérience de plus qu’elle. Elle désirait progresser professionnellement, changer les choses et inspirer les personnes qu’elle dirigeait, et elle savait que cette possibilité lui en donnerait l’occasion. Elle a confié que la clé de son succès dans son parcours a été de constater que l’on peut diriger avec détermination et bienveillance, en étant authentique et en apprenant des personnes qui nous entourent.

 

La dernière à s’exprimer a été Kelly Hartle. La carrière impressionnante de Kelly l’a menée de son premier poste au SCC à titre d’intervenante de première ligne à l’Établissement d’Edmonton pour femmes en 1998, à ceux de sous‑directrice de l’Établissement de Drumheller, de directrice de l’Établissement d’Edmonton, pour arriver à la fonction qu’elle occupe actuellement à l’administration centrale, soit celle de directrice générale, Secteur des délinquantes. Kelly a répété qu’avoir de l’audace ne signifie pas qu’il faut tout savoir – cela veut dire croire en soi, puiser dans l’expérience et l’expertise d’autrui, faire ce que l’on s’est engagé à accomplir et toujours garder le sens de l’humour. Elle a rappelé l’importance du mentorat solide dont elle a bénéficié pendant son parcours et attribue le crédit de sa réussite au fait d’avoir accepté de nouvelles possibilités qui l’ont sortie de sa zone de confort et lui ont permis d’apprendre et de progresser.  

 

Les intervenantes du groupe sont toutes trois tombées d’accord sur le caractère essentiel du soutien des partenaires et de la famille pour leur permettre de faire des choix courageux au cours de leur carrière. Elles conviennent également qu’avoir l’audace d’induire un changement implique trois choses : croire en soi, demander à profiter de possibilités qui nous intéressent et rester positive, même en cas de refus. L’important n’est pas de convertir en réussite toutes les possibilités que l’on saisit ni de remporter tous les concours auxquels on participe, mais de tenter sa chance en premier lieu et de continuer à apprendre de ses expériences et à progresser. Parfois en tant que femmes, nous devons nous ouvrir de front au changement; parfois il vaut mieux demeurer où l’on est et attendre le moment propice pour aller de l’avant. En tant que personnes, hommes ou femmes, nous devons toutes décider pour nous‑mêmes où notre chemin nous mène. Comme elles ont pertinemment conclu la discussion, la vie est une succession de voyages, pas une destination.  

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