Le 38e Congrès de la Société de criminologie du Québec : Une belle occasion de faire rayonner une initiative du Bureau de libération conditionnelle de Québec

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Par le biais de leur affiche scientifique et de leur kiosque à l’effigie du Service correctionnel du Canada (SCC), Karine Gingras et Danielle Roy, deux employées du Bureau de libération conditionnelle (BLC) de Québec, ont fait la promotion de la mission de l’organisation lors du 38e Congrès de la Société de criminologie du Québec qui se tenait du 8 au 10 novembre 2017 au Manoir Saint-Sauveur. C’était également l’occasion d’exposer les objectifs, les résultats et les retombées d’un projet de collaboration novateur, positif et prometteur entre le BLC de Québec et le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).

Le projet, qui a vu le jour en mai 2016, consiste en des visites impromptues effectuées par une équipe mixte comprenant un agent de libération conditionnelle et trois policiers. Il vise à accroître l’efficacité de la surveillance pour l’ensemble des délinquants qui purgent une sentence fédérale et qui bénéficient d’une libération sur le territoire de la Ville de Québec. Des méthodes de référence, de révision des dossiers et de priorisation ont été élaborées, ainsi qu’une procédure à suivre lors des visites.

Le premier bilan du projet s’avère positif pour les deux organisations impliquées et justifie sa poursuite. Il rappelle aux délinquants l’importance de respecter leurs obligations légales en tout temps. Il permet également au BLC de Québec d’évaluer le risque en fonction d’observations faites à des moments aussi variés qu’inhabituels. Les interventions qui en découlent respectent alors davantage la philosophie de la mesure raisonnable et nécessaire. Pour certains, la révision de la stratégie de surveillance a donné lieu à un assouplissement des mesures de contrôle utilisées alors que pour d’autres, des interventions plus encadrantes se sont avérées nécessaires.

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