Le triomphe: Des Employés du SCC à l'Ironman

Ne jamais diminuer l’effort, maintenir l’objectif, ménager ses forces afin d’aller jusqu'au bout. Tel était le challenge de chacun des athlètes inscrits à l’un des événements internationaux des plus prestigieux au monde, l’Ironman.

Cette épreuve multidisciplinaire, qui se déroule à quelques endroits sur la planète, se tenait au Québec le 19 août dernier dans les montagnes de la région de Mont-Tremblant. Ce format, le plus long de la discipline du triathlon, enchaînait 3,8 km de nage, 180 km de vélo et 42,2 km en course à pied avant de croiser le fil d’arrivée. 

Quatre employés et un retraité du SCC ont pris part à l’épreuve. Josie Émery, Intervenante de première ligne de l’établissement de Joliette, Philippe Blondin et Jean-Sébastien Poulin du Centre régional de réception, Martin Thiffault de l’établissement Archambault et finalement Jacques Brien, retraité du Collège du personnel de Laval.

« Cette compétition c’est avant tout un combat contre soi. Dans le triathlon, une part importante de la réussite réside dans l’effort mental. Tout au long du parcours, j’ai souri aux gens et j’ai gardé le moral. Abandonner ne faisait pas partie de mes scénarios. J’avais un plan précis dans ma tête. Le 19 août 2018, j’ai réalisé un rêve : devenir un Ironman.  Comme dans ma carrière, si je peux mener par exemple, autant mentalement que physiquement, alors j’en serai encore plus fier et heureux ». 

- Philippe Blondin qui a réalisé un temps de 12 h 35

Pour Jean-Sébastien Poulin son objectif pour l’Ironman était de terminer dans un temps de 14 h 00, 14 h 30.  « J’ai croisé le fil d’arrivée après 14 h 40. Je crois que mon objectif était réaliste étant donné qu’il y a 3 ans j’avais une vie plutôt sédentaire. L’épreuve la plus difficile pour moi a été le vélo dû aux crampes hors de l’ordinaire qui sont survenues vers le 100e km. Malgré les douleurs, l’idée d’abandonner n’a jamais fait partie des options possibles. »

Josie Émery, seule femme du groupe, comptait savourer sa première victoire dans un temps oscillant aux environs de 13h30. Elle a levé le poing en triomphe en 12 h 52. « Au cours de la journée, comme ma natation avait très bien été et que mon vélo se déroulait bien, je me suis mise à rêver de le finir sous la barre des 13h. Je voulais être le seul maître de ma réussite. Le marathon a toutefois été la partie la plus difficile. Une trentaine de personnes sont venues m’encourager. Ils étaient mon énergie. Je leur dois beaucoup». 

Martin Thiffault pour sa part comptait triompher dans les 15 h 00. Belle réussite pour lui puisqu’il a franchi la ligne d’arrivée en 15h32. Selon ses dires, il a trouvé particulièrement pénible de compléter une première boucle de 21 km, de passer près de la ligne d’arrivée et de devoir poursuivre pour les 21 km restants. Il n’a jamais songé abandonner. 

Enfin, Jacques Brien visait terminer à l’intérieur des 12 heures. Connu pour sa condition physique exemplaire et sa force de caractère, il a performé à la hauteur de ses attentes en franchissant le fil d’arrivée en 12 h 11 minutes. Un résultat digne de mention dans la classe amateur. L’épreuve la plus difficile ? Le marathon. Est-ce qu’il a pensé abandonner en cours d’épreuve ? Non ! Dès le départ, il était clair dans son esprit qu’il n’avait d’autre option que de terminer la course. 

Bien entendu, Jacques s’est dit fort satisfait d’avoir complété cette compétition. « Après avoir réévalué mon parcours, je considère avoir fait quatre erreurs techniques. Sans celles-ci, sans effort, j’aurais atteint la barre des onze heures ». 

Une prochaine fois peut-être ?

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