En tant qu’étudiant universitaire récemment diplômé, je me souviens très bien combien j’étais excité, mais surtout extrêmement nerveux, lorsque je me suis dirigé vers l’estrade pour recevoir mon diplôme universitaire. Il était présenté dans un tube en carton avec tout le sérieux de la présentation des Tables de la loi à Moïse sur le mont Sinaï. Vous aurez peut-être deviné que j’ai fait une majeure en histoire?
Au‑delà des plaisanteries au sujet du baccalauréat, je dois dire que la nervosité que j’ai ressentie au moment de recevoir mon diplôme avait beaucoup plus à voir avec le parcours qui m’attendait qu’avec celui qui venait de prendre fin. Certes, cette remise de diplôme soulignait un accomplissement, mais également mon entrée dans le monde inquiétant des adultes sur le marché du travail. C’est alors que je me suis accroché à mon statut d’étudiant de premier cycle comme si ma vie en dépendait et que j’ai fait une demande d’inscription au programme de relations publiques (RP) du Collège algonquin, une décision que je n’ai pas regrettée.
Dans le cadre de ce programme, les étudiants effectuent un stage pratique au cours du dernier semestre. Lorsque le coordonnateur du programme m’a dit que je ferais ce stage à l’administration centrale du SCC, je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre.
Après avoir travaillé au Secteur des communications et de l’engagement du SCC pendant plusieurs semaines, j’affirme maintenant à qui veut l’entendre que ce fut une expérience vraiment superbe. J’utilise les compétences et les techniques acquises au cours du programme de relations publiques quotidiennement, et la possibilité qui m’a été donnée de les mettre en application dans le cadre de véritables projets tout en étant conseillé par des professionnels m’a été d’une valeur inestimable.
En tant qu’étudiant, nous pouvons travailler ici dans toutes les sphères d’activité, y compris la publication de communiqués de presse, la rédaction d’infocapsules, la réalisation d’entrevues, la rédaction de reportages sur le personnel et sur les initiatives du SCC, la contribution à la conception graphique et la production de vidéos, pour n’en nommer que quelques-uns.
Entre autres activités qui ont été marquantes pour moi, je pense à la présentation de Mubin Sheikh, un spécialiste renommé de la lutte contre la radicalisation qui a joué un rôle déterminant dans le démantèlement d’un groupe terroriste surnommé « Les 18 de Toronto », et à la visite que nous avons effectuée au Centre national de surveillance du SCC. La tradition du 9e étage connue sous le nom de « Beignes du vendredi » n’était pas mal non plus (vous voyez ce que j’y ai fait?)
En plus de l’excellente occasion de perfectionnement et d’apprentissage dont j’ai pu bénéficier au sein d’une équipe accueillante, très motivée et dotée d’un bon sens de l’humour, le temps que j’ai passé au SCC a contribué à mon développement personnel, grâce à certains aspects moins tangibles que j’ai tirés de cette formation et qui n’ont pas de prix pour moi. Je suis certain maintenant que je veux faire carrière en communications et que les avenues possibles dans ce domaine sont innombrables au sein de la fonction publique fédérale. Enfin, j’ai acquis une grande confiance en mes propres capacités et je pense que j’ai le potentiel voulu pour réussir dans une organisation de grande taille déjà établie, et dont le travail a tous les jours d’importantes répercussions sur les Canadiens. L’anxiété sur l’estrade, c’est terminé pour moi. Merci au SCC!