Plus de choix que jamais pour lutter contre le harcèlement en milieu de travail au SCC

Reportages

Alors que le SCC s’efforce de régler les cas de harcèlement et d’intimidation au sein de l’organisation, les cadres supérieurs encouragent les employés à utiliser l’éventail d’outils mis à leur disposition pour signaler les comportements inappropriés dès qu’ils se produisent.

Ce faisant, ils contribueront à rendre le milieu de travail plus sécuritaire et plus inclusif.

En plus des moyens déjà en place pour lutter contre le harcèlement en milieu de travail – qu’il s’agisse de parler de façon informelle à un collègue, à un superviseur, à un représentant syndical ou encore de communiquer avec le Bureau de gestion des conflits – l’organisation a récemment élargi la ligne de dénonciation et créé une adresse courriel générique offrant aux employés de tout le pays un autre moyen de signaler les comportements inappropriés.

Selon Nathalie Dufresne-Meek, directrice générale des Relations de travail et de la gestion du milieu de travail du SCC, l’ajout d’un élément de confidentialité à l’équation visait à éliminer les obstacles potentiels qui pourraient empêcher les personnes de se manifester.

« L’expansion de la ligne de dénonciation et la création d’une adresse courriel permettent aux employés de signaler les cas d’inconduite, de harcèlement ou d’intimidation à d’autres personnes qui ne se trouvent pas nécessairement dans leur région ou leur équipe, et la possibilité que le problème soit traité par des gens ne faisant pas partie de leur environnement immédiat leur procure un sentiment de sécurité », a‑t‑elle expliqué.

« Je pense que les personnes craignent souvent qu’on ne fasse rien et qu’on ne les prenne pas au sérieux, ce qui nous ramène à l’une des raisons pour lesquelles nous avons mis en place la ligne de dénonciation et l’adresse courriel générique », a-t-elle ajouté. « Pour que les gens aient le sentiment de pouvoir s’exprimer et d’être entendus. »

Cela étant dit, toutes les situations ne justifient pas nécessairement un appel à la ligne de dénonciation ou le recours à des mécanismes officiels parfois éprouvants.

Madame Dufresne-Meek suggère aux employés de considérer tous les outils à leur disposition pour trouver une solution à un problème en milieu de travail.

« J’encourage toujours les employés à réfléchir au résultat prévu de la situation à laquelle ils font face, puis à tenter de déterminer quel est le meilleur mécanisme pour régler le problème en fonction du résultat qu’ils recherchent. »

« Toutes les formes de harcèlement, de harcèlement sexuel, de violence et d’intimidation sont inacceptables en milieu de travail, mais les allégations ne justifient pas toutes nécessairement la prise de mesures disciplinaires ou le congédiement; nous encourageons donc les personnes à utiliser les mécanismes informels de gestion des conflits pour tenter de régler les problèmes le plus rapidement possible avec un collègue ou un superviseur », a-t-elle ajouté. « Lorsqu’un problème peut être géré au palier le plus bas possible, la situation est souvent plus avantageuse pour tous. »

Si les victimes et les témoins ressentent de l’insécurité à l’idée de s’adresser directement à leur superviseur, le SCC est prêt à les aider. La ligne de dénonciation est accessible au 1‑866‑780‑3784 et l’adresse courriel générique est respect@csc-scc.gc.ca.

Parlons. Agissons. Cessons le harcèlement.

Date de mise à jour :