Mon expérience de travail au Service correctionnel du Canada (SCC) a commencé en janvier 2016 lorsque j’ai été embauché dans le cadre du Programme fédéral d’expérience de travail étudiant (PFETE), à raison de deux jours par semaine. En tant qu’étudiant, je suis actuellement inscrit dans un programme conjoint de quatre ans et demi avec l’Université d’Ottawa et le Collège Algonquin. Ce programme comprend un stage pratique de 280 heures, et c’est ainsi que j’ai obtenu un poste au SCC à raison de cinq jours par semaine (deux dans le cadre du PFETE et trois dans le cadre de mon stage pratique).
Mon séjour au SCC n’a été qu’une suite de plaisirs et de découvertes. J’ai surtout prêté main-forte au commissaire adjoint, Communications et engagement, Scott Harris, pour planifier l’aménagement d’une salle de jeux sérieux à l’occasion du Salon de l’innovation pour Objectif 2020 le 20 avril 2016, mais j’ai également eu la chance de publier des communiqués de presse, de rédiger des infocapsules évolutives et de donner un coup de main pour d’autres projets divers et stimulants. L’événement marquant de mon séjour au SCC jusqu’à maintenant a été ma visite à l’Établissement Archambault, à Sainte-Anne-des-Plaines au Québec. Pendant notre voyage, nous avons visité les unités à sécurité moyenne et minimale, ainsi que le Centre régional de réception et le Centre régional de santé mentale. Ce voyage a été une réelle découverte. J’ai appris des tas de choses nouvelles et intéressantes, et les agents correctionnels qui nous ont accueillis nous ont fourni beaucoup d’information.
Je souhaite travailler pour le gouvernement depuis longtemps, principalement pour des raisons de sécurité d’emploi et d’avantages sociaux. Mes parents, qui étaient des militaires et sont maintenant fonctionnaires, m’ont également encouragé en ce sens. Toutefois, au fond de moi, je craignais de me sentir « zombie » en tombant dans la routine quotidienne d’un emploi de 9 à 5 au gouvernement. Après mon très court séjour au SCC, j’ai complètement changé d’avis. Oui, je suis sûr qu’il y a des emplois au gouvernement où on se sent zombie, mais ce n’est pas forcément le cas pour tous. Dans le peu de temps que j’ai passé au SCC, j’ai planifié des événements, fait des visites sur le terrain et même profité des « Beignes du vendredi »!