*Note aux lecteurs : Il s’agit du premier article d’une série que nous consacrons aux sous‑comités du Comité de direction. Vous connaissez peut‑être ces sous‑comités, ou non, mais ils prennent des décisions qui ont une incidence sur votre travail. C’est pourquoi nous voulons vous en apprendre davantage à leur sujet. Dans le cadre de ce processus, nous interrogerons un coprésident de chacun des comités afin de savoir précisément ce qu’ils font. Nous espérons que vous trouverez ces articles informatifs et utiles.
Je sais ce que vous pensez « Vraiment? Un autre comité? Une autre structure bureaucratique qui se résume à des paroles plutôt qu’à des actes? » Je comprends parce que je pensais exactement la même chose avant de rencontrer M. Fraser Macaulay, commissaire adjoint du Secteur des opérations et des programmes correctionnels (SOPC) et coprésident du sous‑comité de la sécurité et de la sûreté. Je voulais qu’il m’explique, en termes généraux, ce que fait son comité. Il m’a plutôt fourni des renseignements précis et donné une assez bonne idée de la raison pour laquelle ce groupe fonctionne si bien.
« L’idée est de faire participer un plus grand nombre de personnes aux activités du portefeuille de la sécurité et de la sûreté », affirme‑t‑il. « Tout passe par ce groupe, et donc les opérations se déroulent mieux, la communication est meilleure au sein de l’organisation, le travail est plus ciblé, le processus décisionnel est meilleur et tout fonctionne d’une manière beaucoup plus harmonieuse que s’il n’y avait pas de surveillance appropriée. »
Mais tout d’abord, revenons un peu en arrière. Il est important de comprendre le contexte à la base de ce comité, et des autres, avant de creuser davantage. Il y a au total six sous‑comités du Comité de direction au niveau de la haute direction, selon les thèmes suivants :
Sécurité et sûreté
Transition vers la collectivité
Partenariat et collaboration
Collectivité autochtone
Santé mentale
Efficacité et efficience
Chaque comité est chargé de déterminer les secteurs prioritaires correspondant à son thème, de même que les tendances, les défis, les lacunes et les pratiques exemplaires dans ces secteurs. Essentiellement, réussissons-nous ou éprouvons‑nous des difficultés, et comment pouvons‑nous améliorer la situation? En outre, les comités offrent une tribune qui permet d’examiner l’évolution d’initiatives particulières (p. ex. des projets pilotes). Chaque comité est présidé par un commissaire adjoint et un sous‑commissaire régional (SCR) et composé d’autres cadres supérieurs de l’administration centrale (AC) et des bureaux régionaux.
En ce qui concerne M. Macaulay, son comité est composé de lui‑même, du SCR du Québec, Alain Tousignant, du SCR de l’Ontario, Mike Ryan, de la commissaire adjointe du Secteur de la gestion des ressources humaines, Elizabeth Van Allen, des directeurs d’établissement Marc Lanoie (Québec) et Terry Hackett (Pacifique) et de deux directeurs généraux, à savoir Nick Fabiano, du SOPC, et Ghislain Sauvé, des Services corporatifs. Ensemble, ils ont décidé de mettre l’accent sur les priorités suivantes :
1) Cadre relatif à l’isolement;
2) Mise en œuvre du nouveau modèle de sécurité préventive et du renseignement de sécurité;
3) Présentation de la stratégie renforcée de détection des objets interdits;
4) Gouvernance et surveillance de l’innovation technologique, des initiatives et des projets pilotes destinés à améliorer la sécurité et la sûreté des établissements, du personnel et des délinquants;
5) Surveillance et évaluation du plan de mise en œuvre pour la nouvelle Norme sur le filtrage de sécurité du personnel du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT).
À ce jour, ils ont mis en œuvre un certain nombre de changements précis, y compris une politique et un cadre en matière d’isolement préventif destinés à l’organisation; une deuxième version est en cours. En outre, ils ont approuvé des projets pilotes en vue de mettre à l’essai de nouveaux outils et du nouveau matériel à des fins de sécurité. De plus, ils ont établi une table ronde du personnel de première ligne, qui vise à améliorer les politiques et les procédures en matière de détection des objets interdits. Selon M. Macaulay, le groupe est efficace jusqu’à présent.
« Il s’agit certes d’un niveau de bureaucratie, mais d’un niveau qui nous permet de nous assurer que les membres du personnel opérationnel des régions participent au traitement des enjeux importants pour l’organisation. Il favorise un bon dialogue en ce qui concerne les sujets et les questions clés, dans le cadre duquel les directeurs d’établissement et les SCR présentent le point de vue opérationnel de première ligne. Je crois que cela nous permet de formuler de meilleures méthodes d’élaboration de politiques et de réflexion stratégique au SCC. »
Je tiens à remercier M. Macaulay de m’avoir rencontrée pour discuter de ce groupe, et je serai heureuse d’entendre d’autres membres du Comité de direction parler de leurs comités.